COLLECTIF 49 POUR LES LIBERTÉS DÉMOCRATIQUES URGENCE : DÉFENDONS NOS DROITS ET NOS LIBERTÉS ! RASSEMBLEMENT ET MANIFESTATION SAMEDI 20 MARS A 15 h PLACE DU RALLIEMENT À ANGERS

COLLECTIF 49
POUR LES LIBERTÉS DÉMOCRATIQUES
URGENCE :
DÉFENDONS NOS DROITS ET NOS LIBERTÉS !

Retrait total de la loi « Sécurité Globale » !

Le gouvernement développe un arsenal répressif et autoritaire qui remet en cause les libertés fondamentales de toutes et tous.
Il profite de l’état d’urgence sanitaire qui confie à l’Exécutif des pouvoirs exceptionnels pour faire passer des lois et promulguer des textes qui portent atteinte aux libertés et aux droits sociaux.
Face aux licenciements, à la croissance des inégalités, à l’explosion de la pauvreté, le gouvernement se donne les outils pour surveiller, réprimer et essayer de contenir la contestation et les luttes sociales.
Dans un contexte de montée du chômage et de la précarité, de démantèlement des services publics et de remise en cause des droits et garanties collectives, ces atteintes à nos droits et libertés publiques individuelles et collectives construisent un avenir où violences sociales, répression et violences étatiques seront facilitées.
Les syndicats et associations signataires dénoncent le discours sécuritaire du gouvernement qui prétend protéger la population et la République, alors qu’il remet en cause nos droits et nos libertés.
La diffusion des images de l’évacuation violente d’un camp de migrants place de la République à Paris et du passage à tabac du producteur de musique Michel Zecler est venue percuter la proposition de loi « Sécurité globale».
Les manifestations pour l’abandon de la proposition de loi « sécurité globale » dans tout le pays ont d’ores et déjà réuni des centaines de milliers de personnes.
Leur succès, à Angers comme partout en France, a fragilisé la position du gouvernement et nourri une crise politique autour de l’article 24. Mais le texte réécrit présenté au Sénat le 3 mars est pire que le précédent : c’est l’intention d’identifier des policiers par n’importe quel moyen (y compris les images) qui serait punie d’une peine aggravée !

RASSEMBLEMENT ET MANIFESTATION
SAMEDI 20 MARS A 15 h
PLACE DU RALLIEMENT A ANGERS

Amnesty International, Association France Palestine Solidarité, Attac, CGT, CRR, Cité Jaune Angers, Cercle 49, Droit au Logement, FO, FSU, Libre Pensée, Ligue des droits de l’Homme, Mouvement pour la Paix, Solidaires, UNEF, UNL

Loi Sécurité globale : De quoi s’agit-il ?

L’article 1 étend les pouvoirs confiés aux polices municipales, qui n’agissent pourtant pas sous contrôle de l’autorité judiciaire (contrairement à la police nationale et la gendarmerie).

L’article 18 prévoit la délégation aux agences de sécurité privée de pouvoirs jusqu’alors réservés à la police judiciaire comme le contrôle d’identité ou la palpation. C’est la marche à la privatisation de la police.

L’article 21 permet d’exploiter en temps réel les images des caméras piétons des policiers.

L’article 22 légalise l’utilisation de drones pour filmer et permettre une surveillance étendue et particulièrement intrusive. Cette utilisation pourra permettre la collecte massive et sans discernement de données personnelles, susceptibles d’intimider et de dissuader les gens de manifester.

L’article 23 prévoit la suppression des crédits de réduction de peine, notamment pour les auteurs d’infraction contre les forces de l’ordre. Cette mesure est critiquée, y compris par certains syndicats de la pénitentiaire, car son caractère dissuasif est illusoire et contraire à la prévention de la récidive.

L’article 24 a été réécrit. Il punit de 5 ans de prison et de 75 000 € d’amende « la provocation, dans le but manifeste qu’il soit porté atteinte à son intégrité physique ou psychique, à l’identification d’un agent de la police nationale… ». En entravant l’identification de tout policier et gendarme, cet article rendrait quasi impossible la poursuite judiciaire d’agents ayant commis des actes de violence dans l’exercice de leurs fonctions. Il contribue à intimider et à décourager les personnes qui voudraient filmer le travail des forces de l’ordre.

La proposition de loi « sécurité globale » crée un précédent dans l’histoire de notre pays. Elle représente un véritable tournant dans l’instauration d’une surveillance généralisée et dans l’atteinte à la liberté de la presse et la liberté d’observer.

Elle s’inscrit par ailleurs dans un continuum sécuritaire avec une succession de textes liberticide :

Le Schéma national du maintien de l’ordre valide la stratégie du conflit et porte notamment atteinte à la liberté de la presse ;

Le projet de loi dite « confortant le respect des principes de la République » a une approche sécuritaire et répressive. Il s’en prend notamment à la liberté d’association ;

Trois décrets du 2 décembre dernier autorisent le fichage généralisé des personnes en fonction de leurs opinions, mais également de leur appartenance syndicale ;

PLUS QUE JAMAIS, FAIRE RECULER LE GOUVERNEMENT EST UNE NÉCESSITÉ ! ET C’EST POSSIBLE !
le retrait total de la proposition de loi de « Sécurité globale »
L’abandon d’une logique sécuritaire et liberticide qui affaiblit les possibilités d’expression de la population et restreint les libertés et les droits
Le retour aux droits démocratiques, sociaux, syndicaux et aux libertés de circulation, de rassemblement et de manifestation.

Amnesty International, Association France Palestine Solidarité, Attac, CGT, CRR, Cité Jaune Angers, Cercle 49, Droit au Logement, FO, FSU, Libre Pensée, Ligue des droits de l’Homme, Mouvement pour la Paix, Solidaires, UNEF, UNL

RASSEMBLEMENT ET MANIFESTATION
SAMEDI 20 MARS A 15 h
PLACE DU RALLIEMENT À ANGERS