Audience Rythmes scolaires au DASEN lundi 9 avril 2018

La délégation était composée de : Béatrice Gautier (Ponts de Cé), Laurence Warnault (Angers), Cathy Gadbin (Verrières en Anjou), Morgane Moureaux et Magali Lardeux.

Le SNUDI FO 49 a exposé les différentes situations dont il a été saisi : Aux Ponts de Cé, à Angers, à Verrières en Anjou, à Loire Authion, à Segré en Anjou,…. les municipalités se sont prononcées pour le maintien des 4,5 jours contre l’avis des enseignants. (Ils l’ont fait également parfois contre l’avis majoritaire des parents d’élèves alors que les effectifs d’élèves sur certaines communes ont pu baissé de 20% dans les écoles publiques et que 223 écoles catholiques sur 236 repassent à 4 jours au niveau du département!)

Le syndicat a déposé le double des 190 signatures de collègues angevins pour les 4 jours. Il a rapporté les témoignages qui lui sont parvenus, ainsi que les pressions de certaines mairies sur les directeurs d’écoles. Détail des votes des conseils d’écoles, des signataires sur nos pétitions, délibération des conseils municipaux, résultats des enquêtes enseignants et parents : C’est chiffres et graphiques à l’appui, que nous avons porté la voix des collègues.

Les collègues présents sont revenus sur la prise de pouvoir de certaines collectivités territoriales autoritaires, s’adressant aux personnels de l’Education nationale comme à leurs propres personnels, faisant transmettre via les écoles des courriers aux parents qui indiquent que grâce aux TAPS de la mairie, « les élèves peuvent vraiment s’ouvrir l’esprit (!), aller au musée (comme s’il n’y allait pas avant avec l’école!), etc…(voir Courrier Monsieur de Béchu aux parents d’élèves), voire plus grave, indiquant que les enseignants auraient manipulé les votes des conseils d’écoles (Saumur!), remettant en cause non seulement l’avis des professeurs des écoles mais également leur professionnalisme

Le Syndicat a rappelé qu’il revendiquait le retour aux 4 jours pour tous et l’abrogation des décrets Peillon, Hamon, Blanquer de territorialisation de l’école : les situations sur les communes évoquées sont des illustrations parfaites du fait que l’Ecole devient un enjeu politique local, une école du territoire. Nous avons demandé au DASEN d’intercéder auprès de ces communes en défense des personnels de l’Education Nationale, de soutenir les votes des Conseils d’écoles et ses personnels contre les enjeux politiques locaux, comme l’a fait le DASEN du 95 à Cergy…

Le DASEN nous a indiqué que la loi était la loi (loi que pour notre part nous n’avons pas soutenue, ni départementalement ni nationalement!) et qu’il ne pouvait pas trancher pour certains dans un sens et pour d’autres dans un autre : « La municipalité demande 4 jours sur certaines communes mais pas le conseil d’école ». Le DASEN indique qu’il pourra « trancher » uniquement si une question de transport se pose et rend impossible l’organisation demandée. La saisine devra toujours être commune (conseil d’école/commune) pour être acceptée (+ grille horaires écoles et transport OK) Il s’est dit « pragmatique » : il y a la rentrée 2018, puis les suivantes…. Vous devriez déjà vous réjouir des chiffres nationaux que vous annoncez (Rhône 92,7 % à 4 jours, Creuse 100% etc..) Si les 4 jours sont mieux pour tout le monde, je vous fais confiance pour faire valoir ce point de vue auprès des collectivités territoriales comme vous l’avez fait à Saumur. »

Reste donc le rapport de force sur chacune des collectivités territoriales en fonction de la détermination des collègues et la saisie du Préfet de Maine et Loire sur cette question.

Le SNUDI FO 49 est prêt à aider les collègues partout (diffusions, textes à faire signer, demande d’audience en mairie, organisation de rassemblement voire dépôt de préavis de grève.) Nous saisir!