Une rentrée 2025 inacceptable !

Communiqué de la FGF FO du 25 août : retrouver ici)

Mardi 26 août, nous serons reçus par le ministre de la Fonction publique, Laurent Marcangeli.

Après les perspectives catastrophiques annoncées par le Premier ministre au début de l’été, les récentes annonces de Laurent Marcangeli ne font que noircir un tableau déjà bien sombre. Au gel du point d’indice qui se poursuit, au refus de revoir la grille indiciaire, aux 10% d’abattement en cas d’arrêt maladie et aux futures suppressions de postes (un agent sur trois non remplacé), le ministre ajoute :

• la suppression de la Garantie Individuelle du Pouvoir d’Achat pour 2026 (après celle de 2025) ;

• une ponction de 30 millions dans les crédits au titre de l’Action Sociale Interministérielle ;

• le gel ou la forfaitisation du Supplément Familial de Traitement.

Ces attaques frontales sans précédent contre la Fonction Publique et ses agents, auxquelles on peut ajouter la volonté de supprimer deux jours fériés, sont inacceptables.

La seule issue est le rapport de force, construit dans la durée pour faire échouer les projets de loi de finances et de financement de la sécurité sociale.

La FGF FO y est prête et a déposé un préavis de grève en ce sens qui couvre la période du 1er septembre au 31 décembre 2025 .

Toutes les organisations syndicales représentatives de la Fonction Publique se retrouveront le 2 septembre.

La FGF FO, dans le cadre de FO Fonction Publique, portera ses revendications en cohérence avec notre Confédération.

 

Conférence de presse irréelle du Premier Ministre (lire ici le communiqué FO) et ci-dessous

« Le Premier ministre a voulu « clarifier » son plan d’austérité, considérant que les Français ne l’avaient pas compris.

Dans une véritable opération de communication, s’il a parlé de clarification, c’était uniquement pour confirmer les 44 milliards d’économies pour 2026 en s’exonérant de toute responsabilité.

Pourtant chacun a bien compris que les efforts ne seront supportés que par les travailleurs, les retraités, les demandeurs d’emploi et les assurés sociaux, sans jamais évoquer les 211 milliards d’aides publiques aux entreprises sans contrepartie ni les 100 milliards de dividendes records versés aux actionnaires en 2024.

Sa conception de la justice sociale est en réalité une violence sociale inacceptable. Force Ouvrière ne laissera pas faire.  »

 

La seule issue est le rapport de force, construit dans la durée pour faire échouer les projets de loi de finances et de financement de la sécurité sociale.

Voir ci-dessous les préavis de grève déposés :

  • Préavis de grève de la Confédération FO   (lire ici) et ci-dessous.

  • Préavis de grève FNEC FP FO du 18 août au 18 octobre (lire ici)

Monsieur François BAYROU
Premier Ministre
Hôtel de Matignon
57 rue de Varenne
75007 PARIS

Paris, le 25 juillet 2025

Monsieur le Premier Ministre,

Je tiens, par la présente, à vous informer officiellement que la Confédération générale du travail – Force Ouvrière appelle les salariés et travailleurs du privé et du public à la mobilisation et à la grève contre les mesures budgétaires annoncées le 15 juillet dernier.
Ce préavis de grève débute le 1er septembre jusqu’au 30 novembre 2025.

Toutes les organisations syndicales sont unanimes sur le refus des politiques d’austérité qui font payer les travailleuses et les travailleurs, les précaires, les demandeurs d’emploi ou encore les retraités.

Force ouvrière dénonce des mesures brutales, injustes et inefficaces, en particulier la suppression de deux jours fériés, la remise en cause de la 5e semaine de congés payés, la remise en cause du droit du travail, une énième réforme de l’assurance chômage, le gel des prestations sociales, la poursuite du gel des rémunérations dans la fonction publique, des coupes dans les services publics et la reprise des suppressions de poste, la désindexation des pensions de retraites, le doublement des franchises médicales, …

Or, face à l’enjeu des déficits publics, il existe des solutions qui intègrent une contribution sur les plus hauts revenus ou les entreprises, ou encore la conditionnalité des aides publiques aux entreprises.

Ce courrier vaut préavis de grève pour les secteurs où la législation l’y oblige.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Premier ministre, l’expression de ma très haute considération.

Frédéric SOUILLOT
Secrétaire général