Mardi 26 janvier, malgré le contexte, plus de 500 enseignants, AESH, AED et étudiants ont manifesté à ANGERS pour leurs revendications! La grève et les manifestations étaient significatives sur l’ensemble du territoire.
Les enseignants, AESH, AED et tous les personnels de l’Education Nationale ont manifesté pour exiger:
- Le recrutement immédiat d’enseignants sur liste complémentaire, l’annulation des suppressions de postes et les créations de postes nécessaires!
- Un vrai statut de fonctionnaire pour les AESH et les AED, un vrai salaire!
- le rattrapage du pouvoir d’achat perdu depuis 20 ans!
- Le retrait des contre-réformes du Grenelle et des contre-réformes destructrices (rétablissement d’un baccalauréat national, abrogation des PIAL ..)
Ils ont été rejoints par les étudiants, venus dans le cortège réclamer la réouverture totale des universités et le rétablissement des cours en présentiel. Ce sont au total plus de 500 manifestants qui ont défilé à Angers.
Le DASEN refusant de recevoir les organisations syndicales, la manifestation s’est dirigée jusqu’à la Préfecture pour protester et se réunir en plein air. Les profs, les AED, les étudiants… ont pris la parole et exprimer leurs revendications : que s’arrête la casse de l’Education Nationale et ses conséquences sur le Statut, sur les conditions de travail, que les facs rouvrent, ….
Après le succès de cette journée de grève et de manifestation, la FNEC FP-FO appelle les personnels à multiplier les réunions syndicales, les assemblées générales sur les écoles et les établissements, à établir leur cahier de revendications, à rédiger leurs motions pour construire le rapport de force victorieux.
Éducation nationale : une mobilisation réussie
InFO militante
Réforme du bac, manque de moyens, notamment en termes de postes, encore plus criant en ces temps de crise sanitaire, insuffisance des revalorisations salariales dont sont exclues plusieurs catégories de personnels… Les motifs de mécontentement étaient nombreux pour cette journée de grève nationale.
Enseignants du premier et du second degrés, CPE, Psychologues de l’Education nationale, mais aussi personnels administratifs, techniques et médico-sociaux, AED (assistants d’éducation) et AESH (accompagnants d’élèves en situation de handicap), ils étaient 8 000 à Paris à l’appel de l’intersyndicale, dont la Fédération nationale de l’Enseignement FO (FNEC FP-FO) pour dénoncer un manque de moyens, amplifié par la crise sanitaire, mais aussi des suppressions de postes injustifiées et des salaires en berne dans un contexte tendu pour l’école.
Le cortège parisien s’est ébranlé de Luxembourg jusque sous les fenêtres du ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer, qui avait lancé, en octobre 2020, le « Grenelle des enseignants » pour rendre sa copie en février. FO, entre autres, avait décliné l’invitation, dénonçant les remises en cause statutaires qu’il contient : RH de proximité, renforcement de l’accompagnement PPCR, formation et évaluation par les pairs
, pilotage par l’évaluation, fusion des corps d’inspection, réforme de la direction d’école, réforme des concours…
Malgré la météo hivernale et la pandémie, ils étaient 1000 à Toulouse et à Clermont-Ferrand, 1000 encore à Rennes, nombreux aussi à Marseille, Bordeaux, Grenoble, Lille, Strasbourg, ou Lyon. Tous demandent une réelle revalorisation des carrières par l’intégration des 49 points d’indice nets supplémentaire dans la grille de tous les personnels titulaires et 183 euros nets supplémentaires pour les contractuels, sans contrepartie ! Ainsi que l’ouverture immédiate de négociations en vue d’un rattrapage de la perte de pouvoir d’achat subie depuis 2000, soit 20% d’augmentation de la valeur du point d’indice.
Lire la suite et voir les images : https://www.force-ouvriere.fr/education-nationale-une-mobilisation-reussie
