Rentrée de janvier : Aucune de nos revendications ne sont satisfaites, la mobilisation est à l’ordre du jour!

Communiqué FO Pouvoir d’achat : les fonctionnaires humiliés !

Le Secrétaire d’Etat chargé de la Fonction publique a convoqué en urgence les organisations syndicales pour leur donner les mesures en faveur du pouvoir d’achat.

Résultat : rien pour les fonctionnaires !

Un gouvernement coupé des réalités, bunkerisé dans son microcosme parisien et élyséen qui fait un déni complet de la situation….

Une réunion feutrée où le Secrétaire d’Etat donne le sentiment que tout va bien à la fonction publique dans la situation sociale que nous traversons.

Après sa déclaration liminaire, FO Fonction Publique a rappelé au Secrétaire d’état que la situation nécessitait immédiatement des mesures d’urgence. Nous avons insisté sur l’augmentation de la valeur du point d’indice.
Le ministre est resté sourd à nos revendications.

FO lui a prédit une rentrée sociale sans précèdent, confirmée par de nombreux autres syndicats présents.

Nous lui avons également précisé qu’il serait responsable de la situation à venir.

Nous n’avons donc pas d’autres choix que de préparer, en cohérence avec le mandat de la Commission exécutive confédérale, la mobilisation nécessaire jusqu’à l’obtention de nos revendications.

Communiqué FNEC FP FO suite à l’audience chez le Ministre de l’Éducation Nationale le 20 décembre 2018…

La FNEC FP-FO a été reçue le 20 décembre 2018 par le ministre de l’Education nationale. Nous avons demandé
des réponses aux revendications des personnels de l’Education nationale, notamment en matière de rémunération.

La mobilisation des gilets jaunes a contraint le gouvernement à trouver en catastrophe plusieurs milliards pour
chercher à éteindre l’incendie. Il a dû concéder aux policiers une augmentation de salaires sous la pression des
organisations syndicales dont le SGP-FO. Pour les centaines de milliers de personnels de l’Education nationale,
comme pour tous les fonctionnaires, les questions urgentes sont posées : augmentation du point d’indice, arrêt
des suppressions de postes et des contre-réformes, maintien du statut. Il y a urgence.

A la valorisation du point d’indice, le ministre oppose l’individualisation des rémunérations à travers PPCR, la
prime REP+ et les heures supplémentaires.

Le ministre continue à ne voir aucun problème dans la mise en oeuvre de la réforme du lycée. Comme si les
personnels et les élèves pouvaient accepter la suppression des disciplines, des postes, comme s’ils pouvaient
accepter l’accroissement des inégalités entre les établissements et les élèves, encore renforcées par les
attendus de Parcoursup pour l’accès aux différentes filières. Les lycéens ont raison de refuser le tri social
instauré par la loi ORE et ces contre-réformes. Avec eux nous en demandons le retrait. La FNEC FP-FO a
demandé au Ministre qu’il reçoive personnellement les organisations de lycéens pour que leurs revendications
soient enfin prises en compte. Il a répondu qu’il ne les recevrait pas. Pour le ministre, l’alpha et l’oméga de la
démocratie, c’est la consultation du Conseil National de la Vie Lycéenne.

La FNEC FP-FO a rappelé son attachement aux prérogatives des commissions administratives paritaires, des
Comités Techniques et des CHSCT des 30 académies dans lesquelles viennent d’être élus des représentants
syndicaux. Le ministre a simplement indiqué qu’il rencontrerait le secrétaire d’Etat chargé à la Fonction
publique la semaine prochaine.

Le Ministre Blanquer ne souhaite pas que l’Education nationale soit un sujet du « grand débat national »
demandé par le Président Macron. Nous non plus ! Toutefois, dans la continuité des déclarations de son
directeur de cabinet qui a demandé aux syndicats représentés au Comité Technique de « transcender les
clivages », pour mettre en place « un pacte social », le ministre en a appelé à la responsabilité de chacun. La
FNEC FP-FO lui a répondu qu’elle n’acceptera pas de s’associer à l’élaboration d’un pacte social et qu’elle
restera sur le terrain des revendications et de ses mandats.

Le syndicat n’est pas un corps intermédiaire. Plutôt que de demander aux syndicats d’accompagner ses réformes et les milliers de suppressions de postes d’enseignants et d’administratifs, le ministre doit entendre les revendications et ouvrir des négociations.
Postes, salaires, contre-réformes : les réponses du Ministre ne sont pas acceptables.

La FNEC FP-FO appelle ses syndicats à réunir leurs instances dès la rentrée. Elle appelle les personnels à se rassembler en assemblées générales pour réaffirmer les revendications et préparer le rapport de force nécessaire permettant de les faire aboutir.

La FNEC FP-FO a déposé un préavis de grève à compter du 7 janvier 2019.

Aucune de nos revendications ne sont satisfaites, la mobilisation est à l’ordre du jour…
Bonnes fêtes à tous!
Profitez des congés pour refaire le plein d’énergie, nous en aurons besoin dès la rentrée!